Episode 1 : 1972 > 1985 - La diapositive - les grandes expositions internationales
N° 1 - Période Marché St Honoré de 1972 à 1975
Durant les 4 première années de son existence, AUVITEC était domiciliée 11, rue du Marché St HONORE.
Notre voisin d’en face était un bistrot emblématique : Le RUBIS tenu par LEON.
La place du marché n’était pas comme aujourd’hui, le parking était en hauteur, la Place du Marché abritait des restaurants, des traiteurs, un commissariat et une menuiserie.
Nous avons continué à travailler avec la menuiserie BROSSIER qui nous fabriquait nos meubles sur mesure, bien après notre départ de la rue du Marché St HONORE.
C’est là, au 11, rue du Marché St HONORE que l’histoire a commencé.
La clientèle AUVITEC des années 70 était principalement composée de grands groupes dans le domaine de l’aéronautique, de l’électricité et de l’industrie. Il y avait également, et non des moindres, le CFMEE, Comité Français des Foires et Manifestations Economiques à l’Etranger.
Le siège du CFME était place IENA, à l’endroit même du SHANGRILA aujourd’hui.
A cette époque, il fallait vendre la France et son savoir-faire, du camembert jusqu’au Concorde en passant par le parfum, la mode, l’acier, le TGV, l’usine marée motrice de la Rance, etc.
Comme il n’était pas simple de déplacer un TGV, un Concorde ou une centrale nucléaire, la communication passait par l’audiovisuel, films, diapositives, et se déclinait en programme pédagogique, programme de présentation et programme de prestige.
AUVITEC avait une expertise et un savoir-faire hérités de ses précédentes expériences.
Il faut dire que l’Expo Universelle d’OSAKA avait été un excellent banc d’essai et une parfaite formation de terrain.
Ainsi, pendant une bonne dizaine d'années, nous avons parcouru la planète avec nos programmes diapositives et nos animations réalisés pour les grands groupes, qui permettaient de faire connaitre le savoir-faire français de nos entreprises "stars".
ASIE, INDONESIE, AUSTRALIE, AMERIQUES, les valises à peine posées, on repartait vers une nouvelle destination.
Pekin 1973
Les équipements audiovisuels de programmation et de diffusion de l’époque n’étaient pas assez fiables pour assurer un fonctionnement sans faille à l’autre bout de la planète sans service après-vente local.
Or une animation audiovisuelle sur une exposition se doit de fonctionner en continu et sans défaillance.
C’est ainsi que nous nous sommes mis à construire nos propres équipements qui étaient d’une robustesse à toute épreuve, ne nécessitant que peu d’entretien et étant capables de fonctionner sous les climats les plus exigeants avec un minimum de maintenance.
C’était notre cahier des charges.
La fiabilité étant au rendez-vous, nous avons rapidement gagné la confiance de nouveaux clients. C'était un fait, les programmes exploités par AUVITEC fonctionnaient sans accroc sous toutes les latitudes.
A leur tour, nos clients ont souhaité pouvoir s’équiper pour leur propres services internes et c’est ainsi que nous sommes devenus fabricant de matériel audiovisuel.
Le premier lecteur de diffusion que nous avons vendu, était un MMA4 qui a été acquis par le laboratoire des PTT de Bagneux.
La FABRICATION
La fabrication de matériel ne s’improvisant pas, nous avons pleinement étudié la question avant de nous lancer dans cette nouvelle aventure.
L’acquisition d’un local d’activité dans la zone industrielle de TORCY pour y implanter notre “usine” a été le premier pas qui a fait évoluer AUVITEC vers la fabrication de matériel audiovisuel.
Atelier de mécanique, atelier de sérigraphie, bureau d’étude, développement de circuit imprimé, approvisionnement et stockage de composants, câblage, réglage, conditionnement et distribution, nous gérions, en interne, la totalité des opération de A à Z.
Cet outil tournera jusqu’en 1990, date à laquelle la diapositive ayant été définitivement détrônée par la vidéo, l’usine fermera ses portes.
Un service après vente étant fort coûteux, nous avions misé sur la fiabilité.
Un appareil AUVITEC une fois dans la nature ne devait pas revenir pour un problème de panne !
Sachant qu'il y aurait toujours la cas de figure qui ferait que..., nous soumettions les équipements à des tests d'endurance bien plus sévères que nécessaire afin de garantir une exploitation sans faille.
Principe de fonctionnement des équipements audiovisuels AUVITEC