Influence de la Haute Résolution sur la largeur de la scène sonore ou visuelle
Note concernant la perception de message à haute résolution
Lors d’écoute d’anciens enregistrements mono des années 50, on est souvent confronté à une bande passante tronquée, des sonorités peu stables, une scène sonore mal définie et un sentiment assez net d’étroitesse de la bande passante.
Dès le début de l’audition du disque MG 50000, Les Tableaux d’un Exposition, on est conquis par la vérité du message sonore, le naturel des timbres, la dynamique et la présence de l’orchestre, on est en présence d’une réalité sonore peu courante à l'époque. L'enregistrement est bien défini et on oublie complètement que c'est un enregistrement monophonique réalisé il y a 50 ans, ce qui n’est d’ailleurs nullement une gêne.
Le naturel et la vérité de la prise de son font que l’orchestre est là, dans toute sa dynamique, et ce avec une captation avec un seul microphone.
Ce sentiment de profondeur d'image et de largeur de la scène je l’avais déja ressenti il y a quelques années, avec l’expérience inoubliable du ShowScan.
Ici, aucun artifice, juste une très haute résolution et une très grande stabilité d'image. La très haute résolution de l'image restituée, entraine une sensation de perception multidimensionnelle avec une "profondeur" de l'image.
La carrière du showscan au cinéma aura été de courte durée.
Le ShowScan, phénomène de foire ou progrès considérable du cinématographe ?
Quoi qu'il en soit, c'est ce procédé qui est utilisé aujourd'hui dans les parcs d'attraction pour immerger le spectateur dans l'action.
Pour ceux qui ne connaisse pas, c'est en 1983 que Douglas TRUMBULL a "inventé" le SHOWSCAN.
La recette est assez simple : prendre une image de grand format et augmenter la cadence de projection.
L'image est imprimée sur une pellicule 70 mm classique à 5 perforations, mais qui défile à 60 images/seconde - pour mémoire quand vous allez au cinéma la cadence est de 24 images/seconde. Le ShowScan c'est presque 3 fois plus !
A 24 images/seconde, chacune des images de la pellicule, prise individuellement, est floue (du fait du mouvement et du temps d'exposition). A 60 images/seconde, on peut considérer que chacune des images composant le film est nette car l'exposition est plus rapide et le mouvement bien mieux analysé.
En sortant d’une projection ShowScan, vous n’aviez pas l’impression d’avoir été au cinéma.
C’était malheureusement inutilisable pour le cinéma de tous les jours,... mais quelle expérience inoubliable.
La Ultra Haute Définition, une alternative à l’artifice 3D.
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