L’OISEAU LYRE
Pourquoi s’intéresser aux éditions de l’OISEAU LYRE ?
Avant-propos
Comme chacun sait, André CHARLIN a travaillé pour beaucoup de labels dans les années 50.
Comme je m’intéresse depuis des années aux travaux d’André CHARLIN, je souhaitais poursuivre l’authentification des enregistrements qu’il a réalisés pour le compte des éditions de l’OISEAU LYRE.
Mes recherches m’ont conduit à MELBOURNE où j’ai pu à loisir consulter les archives de l’OISEAU LYRE.
Je connaissais les Editions de l’OISEAU LYRE en tant qu’éditeur de disques parmi d’autres et je savais qu’André CHARLIN avait réalisé un certain nombre d’enregistrements pour eux, mais je n’en savais pas beaucoup plus.
Suite à une recherche sur internet j’ai découvert une fondation de l’OISEAU LYRE à l’université de MELBOURNE. Madame Louise B. M. DYER, fondatrice des éditions de l’OISEAU LYRE, étant Australienne d’origine, l’existence d’une fondation à l’Université de MELBOURNE n’avait en soi rien d’étonnant.
Dans un premier temps, après avoir lancé une “bouteille à la mer” qui a trouvé preneur, j’ai eu le plaisir de communiquer par mail avec Jennifer HILL conservatrice des musiques rares et anciennes à la BAILLIEU LIBRARY de l’université de MELBOURNE.
Jennifer m’a confirmé que la fondation détenait les archives des Editions l’OISEAU LYRE depuis sa création en 1932 à Paris et m’a proposé de pouvoir les consulter librement.
Rendez-vous fut pris et c’est ainsi que je me suis retrouvé, fin mai 2016, à l’université de MELBOURNE sur les bancs d’une salle de lecture consacrée aux musiques anciennes et précieuses face à pas moins de 17 boites d’archives concernant la “Vie” de l’OISEAU LYRE.
Jennifer et toute l’équipe de la BAILLIEU LIBRARY, que je remercie chaleureusement, m’ont grandement facilité l’accès à la documentation et aux archives ce qui m’a permis de poursuivre aisément mes recherches.
J’ai ainsi pu atteindre mon but et remonter à l’origine des enregistrements qui constituent le catalogue de l’OISEAU LYRE.
Un assistant de l’université, que je remercie grandement, a fait pour moi un travail très utile en inspectant et répertoriant tous les disques OISEAU LYRE que possède la fondation. Il a dressé une liste de toutes les références portant une mention André CHARLIN ou CECE sur le disque ou sur la pochette.
Lors de cette “consultation”, j’ai obtenu bien plus que je ne pouvais imaginer.
Au départ mon but était simplement d’authentifier et d’imputer à André CHARLIN les enregistrements du catalogue OISEAU LYRE qui lui revenait.
En m’ouvrant toute grande “les portes” des archives du label, que je ne connaissais que très superficiellement, Jennifer m’a permis de “faire connaissance” et de “vivre” l’espace d’une semaine avec les gens qui étaient derrière les éditions de l’OISEAU LYRE et j’ai découvert des gens formidables et surtout une femme hors du commun :
Louise B. M. DYER.
Photo du passeport de Louise B. M. DYER-HANSON.
Document archives de l’oiseau Lyre University of Melbourne.
Louise B.M. DYER bienfaitrice et mécène éprise de musique et musicienne, elle jouait elle-même du piano, a consacré toute sa vie à la musique par l’intermédiaire de l’œuvre de sa vie : Les Editions de l’OISEAU LYRE.
Après avoir vécu une semaine en compagnie de ces gens-là, avoir partagé leur quotidien et leurs petites tracasseries de tous les jours au travers des archives de l’OISEAU LYRE, j’ai l’impression de les connaitre un peu.
J’ai suivi leurs relations avec l’Orchestre des Concerts du Conservatoire, avec les musiciens et les interprètes. J’ai pu compatir à leurs déboires avec PATHE. Je suis au courant des problèmes de plomberie au 122 rue de Grenelle… Je n’ai pu que constater combien il était difficile d’obtenir les pochettes de disques en temps et en heure de la part des imprimeurs … j’ai assisté aux complications de fabrication…
Bref, durant une semaine j’ai partagé un peu de leur quotidien, si je peux m’exprimer ainsi.
Ce quotidien, c’est en fait toute une histoire :
L’histoire extraordinaire des Editions de l’OISEAU LYRE.