PANORAMA des MAGNETOPHONES 2 PISTES de STUDIO
Le Magnétophone au pays du soleil levant
AKAI
Du nom de son fondateur Mazukichi Akai qui créa la compagnie en 1929 à Tokyo.
Pour un grand nombre d'observateurs, AKAI a su, très tôt, incarner le magnétohone made in Japan .
Modèles 3 moteurs, grandes bobines, sans être à proprement parler du matériel professionnel, pour la majorité de sa gamme, AKAI a fabriqué d'honorables machines pendant des décennies et a su conquérir le marché américain très rapidement.
C’était à l’origine un fabricant de composants et d’accessoires de radio.
Fin des années 20 la société prend de l’ampleur et Saburo, le fils ainé de Mazukichi rejoint son père à l’usine et, pour se perfectionner, suit les cours de l’Institut Technologique de Tokyo et étudie l’électricité.
Début des années 30, du fait de l’expertise de Saburo, la société va amorcer un virage important en fabriquant des moteurs électriques.
C’était le début de la fabrication de projecteurs 16 mm made in Japan et c’était un débouché tout trouvé pour des moteurs électriques.
En 1933 la société AKAI déménage de ses locaux “du fond du jardin” pour s’installer à Kamata.
En 1939, Saburo part pour la guerre.
Son père revend tout à la société SAWAFUJI ELECTRIC Co.
Démobilisé, Saburo est engagé dans cette société en tant qu’ingénieur.
Les affaires marchant bien, la famille AKAI reprend le contrôle. Saburo lève des fonds et rachète l’usine de Kamata et fonde la société AKAI ELECTRIC COMPANY.en 1947.
En 1948 la société fabrique des moteurs de phono et va n’avoir de cesse d’améliorer sa technologie ce qui aboutit en 1951 à la mises sur le marché du moteur C5, un moteur à vitesse variable silencieux et sans vibrations parasites.
Le moteur C5 est très bien accueilli, notamment aux Etats Unis, et la société va exporter ses moteurs directement sans intermédiaire.
En 1953 Saburo lance une campagne de publicité dans le journal américain professionnel “ELECTRONICS” dont l’accroche est : Pourquoi ne pas acheter la technologie AKAI ?
La publicité porte ses fruits et parmi les demandes d’information suscitées par cette campagne, la société ROBERTS ELECTRONICS de Robert METZNER qui fabrique des appareils pour l’éducation se trouve intéressé et achète des moteurs à AKAI.
Les commandes devenant de plus en plus importantes, AKAI interroge Robert METZNER sur l’utilisation qu’il fait de tous ces moteurs.
Pour toute réponse ROBERTS Electronics envoie un magnétophone.
Après avoir tout démonté, AKAI fabrique sa propre version qu’il envoie à son tour chez ROBERTS.
C’est le point de départ d’un partenariat fructueux, AKAI fabrique et ROBERTS vend aux Etats Unis.
1954, c’est la sortie du premier magnétophone AKAI, le modèle AT 1.
En 1956 suit un autre magnétophone de conception intégralement AKAI, le modèle 900 dont les ventes démarrent en fanfare.
Magnétophone AKAI / ROBERTS
En 1957 Saburo succède officiellement à son père à la tête de la société et décide alors de se rendre aux Etats Unis et de voir par lui-même l’état du marché américain.
Il revient totalement convaincu de la possibilité de commercer efficacement avec les Etats unis si l’on dispose d’un produit de qualité.
Les techniciens d’AKAI misent tout sur la qualité de leurs produits et sortent une version “DeLuxe” de leur magnétophone qui sera suivi en 1958 d’un modèle stéréo.
En 1960 AKAI qui fabrique des magnétophones depuis déjà quelques années, décide d’améliorer la qualité audio du produit afin de fournir aux mélomanes un substitut aux concerts vivants.
Le but est que le magnétophone accompagne, à défaut de l’éclipser, le tourne-disque LP alors présent dans tous les foyers .
Il faut que les clients prennent aussi plaisir à écouter des bandes enregistrées.
Cette quête de l’excellence fait monter les prix des magnétophones mais installe AKAI au sommet de la hiérarchie des fabricants de magnétophones de qualité.
Aux Etats Unis, où pourtant il existe de nombreux fabricants de magnétophone, les ventes sous la marque ROBERTS sont exceptionnelles, ce qui encourage AKAI à investir d’autre pays et à attaquer le marché européen.
En 1962 sort le modèle M 7, suivit en 1964 par le modèle M 8 qui intègre la technologie de TANDGERG : “X’Field Magnetic Recording”.
En 4 ans, ces 2 modèles en incluant la version ROBERTS, le 770X, atteignent les 160 000 unités hissant AKAI au rang des plus importants fabricants de magnétophones.
En 1970, la société AKAI AMERICA Ltd. voit le jour en Californie avec l’intention de vendre sous le nom d’AKAI indépendamment des ventes assurées par ROBERTS.
En 1971 AKAI expose pour la première fois au “Consumer Electronics Show” sous sa marque.
A partir de 1972/73 AKAI se diversifie un peu et se lance dans la cassette audio, les amplificateurs et la vidéo, mais le magnétophone représente 75% de l’activité et des ventes de la société.
Saburo meurt en 1973.
Les modèles les plus populaires de magnétophones à bobines AKAI sont les GX 400D SS (semi pro), le GX 747 et le GX 77 qui disposait d’une fonction “auto loading”, ainsi que les modèles à double cabestan GX F95, GX 90, GX F91 et GX R99.
Le GX 747 (1982) sera le dernier magnétophone de la marque qui arrêtera la production des magnétophones à bobine en 1985.
31 ans séparent le premier modèle AT 1 du tout dernier GX 747 !
Mais il est déjà tard et la société ayant manqué d’anticipation a pris trop tardivement le chemin du numérique.
L’effondrement du marché du magnétophone a privé la société de 75% de ses revenus, situation qui a été impossible à surmonter.
Et en 1988, les affaires continuant à se gâter, AKAI abandonne les marchés US et Canadien.
L’avenir ne s’arrange pas vraiment pour AKAI qui est entre temps passé sous la tutelle de MITSUBISHI et est finalement revendu à un groupe Taiwanais.
Les produits Pro numériques d'AKAI Digital Professionnel des années 90, le magnétophone numérique DR 1200 et l’éditeur numérique DD 1000, qui connaitra pourtant un certain succès en France, ne permetteront pas de péréniser durablement la marque.
En 1994 AKAI Digital sort l’éditeur numérique DD 1500, le successeur du DD 1000, qui connaitra également un grand succès en France.
Mais le déclin amorcé depuis plus de 10 ans par la mauvaise gestion et le retard technologique vont venir à bout de la marque.
AKAI Electric Co. est déclaré en faillite et liquidé en Août 2000.
DENON
DENON était devenu, dans l'immédiat après guerre, la marque "broadcast" de COLUMBIA au Japon pour la fabrication de matériel électroacoustique professionnel destiné à la radiodiffusion.
En 1910, à l’initiative d’un américain, une fois n’est pas coutume, c’est à l’initiative d’un américain en 1910 que la Nippon Chikuonki Shokai donne naissance à la société Nippon DENki ONkyō Kabushikigaisha qui deviendra plus tard par contraction en 1930 : DENON.
Au départ la société fabrique des gramophones ainsi que des disques pour gramophone.
En 1939 DENON fabriquera des graveurs pour enregistrement instantané sur disque acétate et équipera la NHK, le réseau de radiodiffusion nationale.
En 1944 l’enregistreur DENON DP 17 K sera l’appareil qui enregistrera le message de reddition de l’empereur.
C’est en 1946 que DENON devient filiale de NIPPON COLUMBIA.
Début des années 1950, sans abandonner l’enregistrement sur disque, DENON se lance dans la fabrication de magnétophones pour la radiodiffusion.
En 1953, le R 28 F, qui équipera la NHK, sera le premier magnétophone de radiodiffusion de DENON.
C’est en 1963, en partenariat technique avec la NHK que DENON développe sa cellule à bobine mobile DL 103, qui deviendra un bestseller et qui existe toujours de nos jours.
En 1970, DENON met sur le marché un tourne-disque à entraînement direct pour les studios de radiodiffusion, le DN-302F.
Très tôt, DENON s’est mis à l’heure de l’audio numérique, puisque c’est en 1972 que sort le premier enregistreur numérique PCM exploitable. C’était un enregistreur huit pistes qui a tout de suite été adopté par la NHK.
A côté de ses activités professionnelles, DENON construira des appareils électroacoustiques grand public.
Depuis 2002 DENON appartient à D&M Holdings qui a été créée lors du rapprochement DENON – MARANTZ.
MITSUBISHI
MITSUBISHI est un énorme groupe fondé en 1870. Le département Audio Professionnel date des années 1970.
Le X80 est un enregistreur numérique 2 pistes sur bande ¼ de pouce avec une fréquence d’échantillonnage de 50,4 KHz qui est sorti en 1980 et qui avait la particularité de permettre un montage traditionnel au ciseau.
Le X 80 a été la seule machine numérique à permettre un montage au ciseau comme ça se faisait en analogue.
Première gamme de produits audio numérique datant d’avant le format professionnel audio numérique de MITSUBISHI, ProDigi, le X 80 utilisait un format propriétaire particulier qui l’a rendu incompatible avec les autres machines développées par la suite.
La série X 86, au format ProDiGi, remplace rapidement la série X 80.
Le format Pro Digi de MITSUBISHI est un format d’enregistreur numérique professionnel qui a vu le jour dans les années 85. C’était un système à tête fixe de type DASH.
La gamme ProDigi était composée d'une machine 2 pistes 1/4 de pouce avec en option un choix de fréqueces d'échantillonnage, et de 2 magnétophone multipistes.
- X 86 - Enregistreur 2 pistes sur bande ¼ de pouce avec une fréquence d’échantillonnage de 44,1 et 48 KHz .
- Le modèle 86 HS qui travaillait à des fréquences d’échantillonnage de 88,2 et 96 KHz.
- Le modèle 86 C. Une machine compatible capable de relire les bandes X 80 en 50,4 KHz.
OKI
Et il y en a d'autre qu'on attendait moins comme OKI par exemple.
OKI est une grosse compagnie japonaise qui, dès son origine en 1881, a débuté dans la téléphonie.
Courant des années 50, fidèle à son fonds de commerce initial, OKI fabriquait des téléphones et des standards téléphoniques.
Fin des années 60 OKI se tourne vers l’électronique et construit des télétypes, des terminaux bancaires ainsi que des imprimantes.
C’est à cette même époque, que la société se mettra à construire des magnétophones grand public, mais cette activité qui ne relève pas de l’ADN de la société ne durera pas bien longtemps, OKI s’investissant alors dans l’imagerie les imprimantes et les ordinateurs.
OTARI
La société OTARI a été fondée à Tokyo en 1965. OTARI, contrairement à de nombreuses autres sociétés, n’est pas le nom de son fondateur, mais le nom du village où est né le fondateur de la marque.
L’objet de la société était de développer des outils pour l’enregistrement et l’industrie audio.
Le DP 1000 sorti en 1966 était un appareil pour la duplication de bande audio à haute vitesse.
En 1968 OTARI développe son premier enregistreur magnétique, le MTR60 et en 1969 OTARI présente son premier multipiste, le MX 5000.
En 1970 c’est la sortie du multipiste MX 7000 et du duplicateur DP 5000 capable d’assurer des copies à 32 fois la vitesse.
Devant le succès de ses produits, OTARI ouvre une filiale aux Etats Unis en 1973, ce qui lui permet de s’implanter dans les studios américains.
En 1977, dans le domaine du magnétophone ¼ de pouce, c’est la sortie du MX 5050 qui rencontrera un vif succès.
Pour s’implanter sur le marché européen OTARI installe en Allemagne sa filiale OTARI Europe en 1983.
En 1986 le multipiste MX 80 voit le jour ainsi que le magnétophone broadcast BTR 5.
L’année suivante c’est le MTR 100A et le magnétophone de mastering MX 55.
Très tôt OTARI a pris conscience de l’importance de se mettre au numérique mais poursuit assidument son offre analogue.
En 1986, OTARI sort son premier magnétophone multipiste digital DTR 900 au format ProDigi.
Pourtant OTARI ne poursuit pas dans cette voie et continue à miser sur les produits analogiques si bien qu’au cours du milieu des années 90 OTARI se trouve à la peine avec son manque d’offre digitale.
Pour combler son retard, OTARI choisi la croissance externe et acquiert en 1989 la société Sound Workshop aux Etats Unis qui développe des consoles digitales et un système de disque dur numérique.
Puis OTARI rachètera KING Instruments et finalement en 1991 la société Digital Dynamics Inc.
Tout est maintenant en ordre pour sortir des appareils audio numérique et pourtant OTARI continue à croire en l’analogique alors que les studios s’équipent massivement en numérique.
Le DP 103 voit le jour en 1994 ainsi que le système RADAR et le magnétophone digital DAT professionnel DTR 8 sortira en 1995.
Coup dur qui s'accumule au retard technologique, avec le ProDigi OTARI a fait le mauvais choix. Le format est abandonné au profit du format DASH.
Cette fois, c'est sûr, il est temps de se reprendre et de se concentrer enfin sur le numérique.
Fin des années 90, repositionnement du système RADAR et sortie de plusieurs consoles numériques.
Début des années 2000 OTARI a regagné une bonne partie des parts de marché qu'il avait perdu et s’est totalement investi dans l’audio numérique.
Enregistreur sur disque DR 10, transport audio sur fibre optique, duplicateur de CD et DVD,
SONY
1950
Le premier magnétophone SONY sortit en 1950 alors que la compagnie ne s’appelait pas encore SONY.
C’était un appareil relativement compact avec des bobines de 10” et une vitesse de 19 cm/s qui le cantonnait plutôt à un usage voix. Ces machines ont d’ailleurs été principalement utilisées par les agences gouvernementales, d’où le nom de Type G pour Gouvernement.
1951
Apparition du modèle grand public baptisé type H comme “Home” pour utilisation domestique. Ces appareils étaient plus design que la première série G et était conditionné en valise. Le poids était raisonnable pour l’époque : 13 Kg.
1952
C’est un modèle portable professionnel qui voit le jour, le modèle M. “M” pour mécanique, le moteur étant un modèle à ressort remonté par une manivelle.
1959 le TC 101. Magnétophone grand public plus “design” que la série H. Coffret avec coin arrondi, réduction de la taille des bobines à 7” pour gagner en compacité et utilisation simplifiée.
1961 c’est le modèle TC 777 qui voit le jour. Appareil “consumer” grand public tout transistor.
1964 SONY sort une platine mécanique, un appareil assez révolutionnaire, quasiment dénué d’électronique et destiné à lire des bandes enregistrées.
Je suppose que le suffixe D signifie “Deck”, terme assimilable à platine.
C’est un appareil développé dans le même esprit que le tourne disque.
La platine disque vous permettait de lire vos vinyles, le TC 263 D était là pour lire vos bandes.
C’était un concept résolument nouveau mais qui finalement ne fera pas école.
C’est l’époque où les préamplificateurs intégraient une entrée “Tape head”. Le préampli SONY TA 2000 de la fin des années 60 dispose d’une entrée de ce type de même que le préampli MARANTZ 7T.
Le module SRA 3, ampli d’enregistrement, permettait d’enregistrer sur la platine TC 263 D.
Toutes photos - site SONY History
Importateur NAGRA au milieu des anées 60, SONY a sorti sont propre magnétophone portable autonome le modèle EM 2N.
Une machine professionnelle qui a équipé la NHK et d'autres stations privées.
Cet appareil était encore d'usage courant dans les années 1970.
TEAC / TASCAM
Un grand fabricant japonais de magnétophones.
S’il y a bien un constructeur qu’on ne peut ignorer dans le domaine du magnétophone au Japon, c’est bien TEAC / TASCAM.
La société Tokyo Television Acoustic Company fondée en1953 par les frères TANI devient la Tokyo Electric Acoustic Company – TEAC – le 24 décembre 1956.
Dès l’origine, la société avait décidé de s’investir dans l’enregistrement magnétique.
Le TD 102, premier produit et premier magnétophone fabriqué par TEAC voit le jour en 1957. Dès son apparition sur le marché, l’américain LAFAYETTE Electronics trouve le produit intéressant et passe une commande de 25 pièces.
L’année suivante, des démonstrations du TD 102, à l’Audio Club américain près de Tokyo, situé sur la base militaire de Tachikawa, permettent de faire connaitre le produit et de vendre en direct 50 magnétophones ce seul après-midi.
Le TD 102 est classé dans le top 5 des magnétophones de qualité aux Etats Unis.et devant la demande croissante TEAC fabrique le TD 102 à la chaine.
Les ventes décollent.
Dès son origine, Kasuma TANI a cru en la lecture de la bande magnétique, dans un univers HiFi pourtant largement dominé par le disque qui régnait alors en maître,
1968, lancement du très populaire TEAC A-4010 qui s’est vendu à plus de 200.000 exemplaires.
Avec les modèles suivants, dont le A-6010, TEAC assoit définitivement sa réputation et sa supériorité dans le domaine des magnétophones.
En 1971 Teac Audio Systems Corporation (TASC) installe aux Etats Unis la TASC America - c’est la naissance de TASCAM, qui est à son tour absorbé par TEAC Corp. of America en 1974.
A l’affut des besoins des musiciens, TEAC et plus particulièrement TASC s’intéresseront très tôt aux multipistes.
Dès sa création en 1971, la TASC entreprend de modifier des magnétophones TEAC 4010 pour permettre le re-recording et l’enregistrement en 4 pistes sous la dénomination TCA-40, TCA-41, TCA-42 et enfin la version définitive avec commutation simul-sync : TCA 43.
Ça a été le départ d’une gamme pléthorique de magnétophones multipistes sur “bande étroite”
En 1972, TEAC sort les modèles 2340 et 3340 magnétophones 4 pistes 4 canaux sur bande ¼ de pouce et met ainsi le multipiste à la portée de tous.
Plus tard apparait le A-6100, magnétophone Master 1/4 de pouce 2 pistes avec Simul-Sync reposant sur un transport bien conçu et robuste.
C’est cette même mécanique éprouvée du 6100 qui sera reprise pour le multipiste TASCAM 80-8, en 1975.
A partir de cette date, les équipements professionnels et Home Studio seront commercialisés sous la marque TASCAM, la marque TEAC conservant le marché grand public et Hifi.
En 1974, TASCAM sort la série 70, qui propose des magnétophones sur bande ¼ de pouce et les premiers multipistes sur bande ½ pouce.
La série 70 comprenait 4 modèles :
- Un modèle 2 pistes sur bande ¼ de pouce
- Un modèle 4 pistes sur bande ¼ de pouce
- Un modèle 4 pistes sur bande ½ pouce
- Un modèle 8 pistes sur bande ½ pouce
En 1975 TEAC sort le modèle 7300 un magnétophone 2 pistes sur ¼ de pouce.
1977, 2 modèles professionnels voient le jour, le 25-2 et le 40-4 respectivement 2 et 4 pistes sur bande ¼ de pouce.
1978, TEAC fabrique pour le compte d’AMPEX le modèle ATR 700 sur la base de son 7300 paru quelques années avant.
1979, dans le domaine de la cassette, c’est la sortie du 124 Syncasset.
En 1980, dans le domaine des magnétophones 2 pistes sur bane ¼ de pouce, ce sera la sortie des modèles X3 et X 10R chez TEAC, suivi l’année d’après par le modèle 1000R.
En 1982, AMPEX demande à TASCAM de construire l’ATR 800.
Contrairement au modèle précédent l’ATR 700 qui était un magnétophone 100% TEAC, pour son ATR 800, AMPEX a créé un nouveau design qui lui est propre et confie la fabrication à TEAC.
1984 - Teac X-300, X-300R, X-700R, X-2000, X-2000R BL et dans le domaine de la cassette, le Porta One Ministudio.
1985, c’est la sortie du transport professionnel ATR 60 qui se décline en ¼ de pouce, ½ pouce et 1 pouce. L’ATR 60 est une machine professionnel avec des connexions entrée et sortie en XLR, une première sur les magnétophones de la marque.
L’ATR 60 se décline en 6 versions :
- ATR-60/2N Professional 1/4" - 2 pistes 2 canaux.
- ATR-60/2T Professional 1/4" - 2 pistes 2 canaux et time code.
- ATR-602HS Professional 1/2" - 2 pistes 2 canaux “mastering recorder”
- ATR-60/4HS Professional 1/2" - 4 pistes 4 canaux “mastering recorder”
- ATR-60/8 Professional 1/2" - 8 Pistes
- ATR-60/16 Professional 1" - 16 Pistes
1986 – Sortie des magnétophones Tascam 32, 34B, 38, 2, 4 et 8 pistes et de la Série 40, avec les appareils 2 et 4 pistes 42B et 44 en ¼ de pouce.
1988 – On en arrive au début de l’ère digitale chez TASCAM.
1992 – Le Tascam BR-20 sera le dernier magnétophone analogique de la marque qui sera construit jusqu’en 2004.
1993 – En Deux piste numériques, sortie du DAT DA 60 avec time code.
Il reste encore un peu d’analogue au catalogue avec le TASCAM Ministudio PORTA-07 un appareil tout en un avec un mélangeur 4 entrées et un magnétophone à cassette 4 pistes 4 canaux.
TASCAM est une marque et un fabricant qui existe toujours et poursuit son activité dans le domaine du mixage et de l’enregistrement
Tascam fut récompensé une première fois en 1995 pour le DA 88, puis une deuxième récompense en 2000 pour les modèle MMR 8 et MMP 16.
Voilà juste un petit survol car nous sommes loin d'avoir recensé tous les acteurs de cet appareil extraordinaire qui aura révolutionné le monde des médias, radio, cinéma, audiovisuel en général !
A l'issue de ce survol, on peut constater, à quelques exceptions près, que la majorité des magnétophones ont pris pour nom celui de l'entrepreneur qui les a développés.
A suivre : La renaissance du Magnetophone