André CHARLIN et l'OISEAU LYRE
Les éditions de l’OISEAU LYRE ont édité des disques de 1938 à 1970. Actuellement, c’est la période 1949 – 1965 qui nous intéresse, la période du microsillon et de la collaboration avec André CHARLIN.
La fin des années 40 et les années 50 ont été la période des chefs comme Roger DESORMIERES, Victor DESARZENS et des instrumentistes comme, Isabelle NEF, Jean Pierre RAMPAL, Maurice ANDRE, Robert VEYRON LACROIX, et bien d’autres.
En consultant les archives de l’OISEAU LYRE, à la bibliothèque des musiques rares et anciennes de l’Université de Melbourne, j’ai eu accès à la correspondance entre l’OISEAU LYRE et le CECE d’André CHARLIN.
Les disques étaient alors réalisés chez PATHE à CHATOU, la seule usine de pressage travaillant correctement en France. L'autre usine de pressage, POLYDOR, réalisait des disques de qualité médiocre, bien inférieure aux résultats obtenus chez PATHE.
L’OISEAU LYRE était une société française travaillant en France, enregistrant des artistes de toute nationalité à Paris essentiellement.
Les enregistrements réalisés par André CHARLIN étaient gravés et pressés en France pour le marché français : pas de taxes ni de surcoût en cette période où l'Europe n'éxistait pas encore et où des droits de douane s'appliquaient dans les échanges France - Royaume Uni.
La gravure était réalisée chez André CHARLIN au CECE et les pressages étaient généralement réalisés chez PATHE MARCONI à Chatou.
Des copies des bandes originales du CECE étaient exportées vers Londres en vue de la gravure et du pressage en Angleterre pour le reste du monde sous le label LONDON l'OISEAU LYRE du fait d'accords entre DECCA et l’OISEAU LYRE.
Un même titre sous référence française ou référence internationale était bien issu de la même bande, mais pas de la même gravure et pouvait donc "sonner" différemment. Il y avait une gravure française réalisée au CECE et une gravure anglaise réalisée chez DECCA.
On comprend mieux ainsi la raison pour laquelle un jour Jeff HANSON pestait contre une gravure réalisée par André CHARLIN en mentionnant qu’elle était tellement “acide” qu’elle n’était pas exploitable et que seule la gravure anglaise réalisée par DECCA pourrait être utilisée pour le pressage des disques.
Quant au milieu des années 50 les choses se sont partiellement dégradées pour l'OISEAU LYRE du fait de critiques anglaises acerbes et d’une commercialisation stagnante en Angleterre, Louise avait alors décidé de travailler de front à Paris et à Londres et de réaliser prioritairement la gravure et le pressage à Londres chez DECCA.
Par la même occasion l'OISEAU LYRE s'affirmait sur le marché international et gagnait en notoriété.
C’est ainsi que l’on trouve, à partir de 56/57 un certain nombre de disques enregistrés en France par André CHARLIN n'ayant pas de référence française. Ces disques provenant bien d'enregistrements français ne figuraient que sous référence internationale dans le catalogue international LONDON l'OISEAU LYRE.
Les disques pressés en Angleterre devaient être importés pour le marché français et Louise voyait d'un mauvais oeil le fait de payer des taxes pour ré-importer en France des disques au départ enregistrés en France.
A cette période, milieu des années 50, André CHARLN n’était plus tout seul. Il y avait maintenant de la concurrence et d’autres établissements étaient susceptibles de graver des microsillons.
En 1949, André CHARLIN vient d’arrêter son activité cinéma. Il a cédé tous ses brevets à PHILIPS et se lance dans l’enregistrement et l’électroacoustique HiFi. Il crée les Laboratoires CHARLIN et le CECE, Centre d’Enregistrement des Champs Elysées.
On parlait déjà, depuis quelques mois, d’une nouvelle invention développée par COLUMBIA aux Etats Unis qui permettait d’allonger les plages des disques.
Si nombre de maisons de disques considèrent au départ le Long Play comme un gadget venu d’Amérique, ce n’est pas l’avis de Louise qui attendait ça depuis longtemps : pouvoir loger au moins un mouvement symphonique complet sur une face sans être obligé de le "charcuter".
Elle s’investit complètement dans la Longue Durée et se met à la recherche d’une société française susceptible de réaliser “la chose” en France. On lui recommande un ingénieur plein de talent qu’elle ne connait pas, et pour cause puisqu’à cette époque il n’était pas dans l’industrie du disque : André CHARLIN.
Le courant passe et Louise décide de travailler avec André CHARLIN.
La collaboration entre André CHARLIN et l’OISEAU LYRE a donc débuté en 1949.
Après avoir fait le tour de la question avec André CHARLIN, Louise s’embarque en septembre pour les Etats Unis avec dans ses valises des matrices 78 tours qu’elle compte bien assembler en 33 tours Longue Durée.
Louise qui attendait beaucoup de l’allongement des plages musicales des disques a pris une part active dans le processus de fabrication en France par André CHARLIN en ramenant des Etats Unis des outils spécifiques, certainement burin et peut être tête de gravure.
Document : Archives de l'Oiseau Lyre - University of Melbourne
La correspondance ne détaille pas les outils rapportés par Louise. En revanche un peu plus tard, lors d’un séjour de Louise aux Etats Unis, André CHARLIN lui demande expressément de lui rapporter des burins pour son graveur.
De cette collaboration naitra le premier microsillon français qui verra le jour fin 1949. Ce disque, commandé par Louise DYER, a été réalisé par André CHARLIN. C’est officiellement l’Apothéose de LULLY de COUPERIN le disque OL-LD 1. Le lancement sera fait en grande pompe le 6 mars 1950 à 17H chez André CHARLIN au CECE 15, avenue Montaigne.
photo : Collection Margarita HANSON
A vrai dire, l’Apothéose de LULLY ne serait pas le premier disque Longue Durée réalisé par André CHARLIN.
Le premier disque Longue Durée serait le CANTELOUBE.
Il faut avouer qu'un disque Piano/Voix typiquement français, pour lancer le Microsillon en France et en Europe c'était un peu léger.
Le disque de CANTELOUBE prendra donc la dénommination OL-LD 2.
Dans cet extrait d'une interview de 1980, André CHARLIN nous parle de l'enregistrement de Lucie DAULLENE et de la réalisation du premier microsillon pour le compte de Mrs. DYER.
1949 / 1950, Louise était très fier de clamer partout que l’OISEAU LYRE était le seul Label à disposer de son propre ingénieur du son qui était présent du début à la fin du processus, de l’enregistrement jusqu’au pressage.
Il y a tout lieu de croire que de 1949 à 1955/56 tous les enregistrements en référence OL-LD sont des disques issus d’enregistrements CHARLIN, à l’exception de quelques rares disques des années 49/50 qui seraient issus d’anciens enregistrements 78 tours repiqués et gravés en microsillon par le CECE d’André CHARLIN.
Même si Louise a dû se sentir bien seule lors de sa croisade Longue Durée, ses efforts ont été récompensés et en 1951 l'académie Charles CROSS a décerné un prix à un disques OISEAU LYRE Longue Durée.
Dans son courrier Armand PANIGEL se réjouit de voir les efforts de Louise enfin récompensés.
"Vous voyez, l'Académie Charles CROSS récompense un disques Longue Durée de l'OISEAU LYRE... et rend publiquement hommage à votre effort de pionnier."
Il a fallu tout de même un peu de temps pour que les gens s'habituent à la Longue Durée !
Document : Archives de l'Oiseau Lyre - University of Melbourne
L’année 1949 correspond au début de l’utilisation du magnétophone dans l’industrie du disque. Avant l’avènement du magnétophone, le support unique était l’enregistrement sur disque en laque à la vitesse de 78 tours.
Dans les archives on trouve des échanges entre André CHARLIN et Jeff HANSON concernant des repiquages de 78 tours sur bande afin d’en faire des vinyles Longue Durée.
Il est donc tout à fait certain que quelques vinyles LD soient issus de repiquage de 78 tours.
Le disque OL-LD 1, l’apothéose de LULLY, est tout à fait concerné par le repiquage de documents 78 Tours.
On peut dire que c’est la première gravure microsillon d’André CHARLIN, mais ce n’est pas pour autant un enregistrement qu'il a réalisé lui meme.
Le disque OL-LD 25 de l’offrande musicale de BACH par OBRADOUS est également un ancien enregistrement du milieu des années 40 qui a été repiqué. Dans un courrier de février 1951 André CHARLIN écrit à Monsieur HANSON que le résultat est très bon pour un repiquage.
Document : Archives de l'Oiseau Lyre - University of Melbourne
Un autre disque, qui me paraissait éminemment suspect, le OL-LD 10 Hippolyte & Aricie de RAMEAU par DESORMIERES, est en revanche bien issu d'un nouvel enregistrement réalisé en 1950, tout juste 2 années avant la fin de carrière tragique du Maestro.
Pour résumer, on ne sait pas où sont passées les repiquages. Ont-ils contribué à compléter des faces incomplètes, très certainement, ont-ils donné naissance à des vinyles complets ? Ça c’est moins sûr, mais aujourd’hui, c’est trop tard, on ne saura jamais la vérité.
André CHARLIN dit bien qu’au début de son activité dans le disque, donc en 1949, les magnétophones “n’existaient pas”. Assertion qui n’est pas tout à fait exact, mais il est certain que l’utilisation du magnétophone n’était pas encore très répandue. Les magnétophones sont apparus en 1946 en Allemagne, sous la forme que l’on connait aujourd’hui, mais ils étaient, du moins au début, de qualité plus que moyenne. Ces problèmes de qualité ont marginalisé le magnétophone qui a eu du mal à détrôner l’enregistrement sur support disque.
La machine d’enregistrement d’André CHARLIN était un appareil “custom” réalisé à priori à partir d’une base AEG avec une électronique revisitée par lui-même. Sans répéter le scénario de MULLIN aux Etats Unis, il a construit en partie son magnétophone.
Il est certain que, dans les milieux professionnels concernés, le magnétophone était l’objet de beaucoup de convoitise et d’espoir.
Pour en revenir aux disques réalisés pour le compte de l’OISEAU LYRE, on ne peut donc pas affirmer à que toutes les références en OL-LD soient des enregistrements CHARLIN.
En se reportant aux archives, on peut dater le début des enregistrements en Grande Bretagne vers la fin 1957. L’ingénieur du son principal était James BURNETT, mais Louise se plaignait fréquemment que DECCA mettait des stagiaires aux manettes quand il s’agissait d’enregistrer pour l’OISEAU LYRE. Elle n’appréciait pas non plus le fait que DECCA enregistre en stéréo avec un surcoût non négligeable.
En 1960, pas un “sou” des Etats Unis où historiquement L’OISEAU LYRE faisait des recettes importantes, leurs disques se vendant particulièrement bien là-bas. C’était sans compter l’introduction de la stéréophonie ! Les disquaires avaient purement et simplement sorti les enregistrements mono des bacs afin de libérer la place pour les tous nouveaux disques stéréo. Louise comprit alors qu’il fallait faire quelque-chose. Elle prit la décision de radier de nombreux enregistrements mono de son catalogue, de “stéréophoniser” les disques qui pouvaient l’être et présentaient un intérêt certain et enfin, d’enregistrer désormais en stéréo.
A partir de 1962 suite à de nouveaux problèmes techniques et à un climat français instable Louise décida de tout délocaliser chez DECCA.
A partir de cette période, les prises de son André CHARLIN sont beaucoup moins nombreuses et il n’y a plus de gravure en France, les bandes enregistrées étaient directement envoyées en Angleterre chez DECCA pour gravure.
Ce qui explique le petit nombre des enregistrements stéréo réalisés par André CHARLIN pour l’OISEAU LYRE.
C’est également la raison pour laquelle André CHARLIN a créé son propre label ses clients l’ayant mis, selon ses dires “au pain sec”.
Authentification des enregistrements CHARLIN pour l’OISEAU LYRE
Une semaine dans les archives de l’OISEAU LYRE, à la bibliothèque des musiques rares et anciennes de l’Université de Melbourne, m’a permis d’authentifier avec certitude un certain nombre d’enregistrements réalisés par André CHARLIN pour le compte de l’OISEAU LYRE.
Comment voir clair dans la numérotation de l’OISEAU LYRE ?
On ne s’intéresse ici qu’aux disques après 1949.
La complication du catalogue l’OISEAU LYRE est d’avoir différentes numérotations suivant les secteurs géographiques.
Il y a une numérotation pour le marché français et une autre pour les disques gravés et pressés en Angleterre chez DECCA : disques LONDON L’OISEAU LYRE.
Les références françaises sont en OL LD - OL pour OISEAU LYRE, et LD pour Longue Durée, gravure et pressage réalisés en France par André CHARLIN.
La numérotation OL 50 000 dite “internationale” ne concerne que des disques Longue Durée et ne fait pas appel à la précision LD ou LP.
On retrouve les mêmes enregistrements en numérotation française et en numérotation internationale. Pour certaines œuvres enregistrées à Paris par André CHARLIN, les gravures françaises s’avérant de moins bonne qualité que les gravures anglaises de DECCA, les versions françaises ne sont pas mises sur le marché.
Les disques avec la référence OL LD s’arrêtent lorsque L’OISEAU LYRE décide de tout graver et presser en Angleterre.
A ce moment, les enregistrements réalisés en France sont expédiés à Londres pour la gravure et le pressage.
Ajoutez à cela que, sous le label disques de l’OISELET, sortent des versions réduites en 25 cm avec des références encore différentes et on se trouve vite face à un casse-tête assez compliqué quand il s’agit de recenser le catalogue OISEAU LYRE.
Au début de la stéréophonie, il y a un double catalogue, avec double référence mono et stéréo. Le public n’est pas encore prêt à acheter les yeux fermés des disques exclusivement stéréo.
Durant cette période il y a un catalogue mono et un catalogue stéréo
Les disques Mono sont en OL 50XXX et les disques stéréo en SOL 60XXX.
Cette numérotation stéréo couvrira les disques SOL 60001 jusqu’à SOL 60052.
Puis on aura une numérotation commune Mono/Stéréo à partir du disque OL 250 / SOL 250 Cette numérotation ira jusqu’au au disque N° OL 305 / SOL 305.
Ce n’est que plus tard, lorsque les disques seront tous en stéréo compatible et que la stéréophonie aura définitivement conquis le marché, qu’on abandonnera définitivement les catalogues mono et stéréo au profit du seul catalogue stéréo.
Disques Mono
OL 50 000 - Référence internationale du catalogue LONDON OISEAU LYRE / DECCA.
OL-LD 00 - Référence du catalogue français avec gravure française.
Disques Stéréo
SOL 60 000 - Disque stéréo à partir d’un enregistrement stéréo.
OLS 100 – Disque stéréophonisé à partir d’un enregistrement d’origine mono.
Numérotation commune
De OL 250 / SOL 250 à OL 305 / SOL 305
La référence OL indique un disque mono alors que la référence SOL indique un disque stéréo.
Les bandes mères
Les bandes mères des enregistrements mono sont numérotées TT 000.
(Enregistrement monophonique d’origine)
Les bandes mères des enregistrements stéréophonisés sont numérotées ETT 000.
(Enregistrement monophonique d’origine - même N° de bande que la version Mono en ETT)
Les bandes mères des enregistrements stéréo sont numérotées ZTT 000
(Enregistrement stéréophonique d’origine)
Un point positif dans tout ceci, qui permet grandement de faciliter le repérage, la référence de la bande mère est mentionnée sur tous les disques l'OISEAU LYRE.
Les circuits de distribution
Les premiers accords avec DECCA remontent à 1953.En octobre 1957, DECCA confirme la possibilité d’enregistrer toutes les sessions en stéréophonie moyennant un supplément tant pour la séance que pour le montage qui sera facturé au temps passé.
Fin novembre 1957 certaines dates sont fixées pour enregistrer à Londres des œuvres de BACH et de HAYDN alors que la semaine précédant le WE du 23/24 novembre DECCA enregistrait à Paris.
A partir de ce moment la majorité des enregistrements sont réalisés par DECCA.
Il n’y aura plus de gravure en France. Les bandes enregistrées à Paris sont directement acheminés chez DECCA pour gravure et Pressage.
Agrément du 29 juillet 1964 avec DECCA Droit de pressage des disques l’OISEAU LYRE sous la marque l’OISEAU LYRE pour le monde entier excepté la France, Colonies françaises, Belgique et Japon.
Indépendamment de la distribution dans certains territoires, PHILIPS avait le droit de presser sous son nom avec ses propres numéros des disques qui n’étaient plus dans le catalogue en cours. SFL 14131 = OL 50079 / TT 277/278 – COUPERIN - Motets de Ste Suzanne SFL 14129 = OL 50105 / TT 249/250 – WEBER – Concerto pour clarinette et Basson SFL 14 126 = OL 50121 / TT 251/252 – C P E BACH – Concertos pour Flute. Il y en eut bien d’autres.
Les enregistrements français d’André CHARLIN
Document : Archives de l'Oiseau Lyre - University of Melbourne
Des archives et des différents échanges, j’ai pu reconstituer une partie des sessions françaises enregistrées par André CHARLIN.
- Du 16 au 21 octobre 1953 on enregistre Mlle Isabelle NEF à Paris. .
- Dans un article de 1954, Louise explique qu’elle enregistre à PARIS en déplaçant les artistes. .
- C’est en 1954 qu’a lieu à PARIS l’enregistrement du "Christmas Oratorio" de BACH sous la direction de Kurt THOMAS avec et un cœur de 300 exécutants venu d’Allemagne. .
- Pour "Milton’s Comus" du compositeur ARNE on déplace 37 solistes qui viennent de Grande Bretagne.
- Timon d’Athenes – extrait de The Fairy QUEEN - de PURCELL
- De même que "Come Ye sons of Art", également de PURCELL, sont tous deux enregistrés à Paris courant 1954. .
- Une note manuscrite de Monsieur Hanson datée de 1954/55 nous apprend que CHARLIN a enregistré ou va enregistrer les œuvres suivantes pour l’OISEAU LYRE : .
- - La passion selon St Matthieu de BACH.
- - La messe en Si de BACH.
- - Les messes de Couperin avec Pierre COCHEREAU / Orgue du MANS.
- - Le Te Deum de LALANDE.
- 21 mai 1955 – enregistrement à Paris du MAGNIFICAT de BACH par le chef Pierre COLOMBO avec le KALMAL Orchestra, enregistrement qui sortira en décembre1956. .
- Juin 1955, enregistrement d’œuvres de Couperin et Rameau avec Ruggero GERLIN (10 faces). .
- Du 7 au15 décembre 1955 ont lieu 6 séances d’enregistrement avec Dorel HANDMAN. .
Enregistrement des lieder de SCHUBERT avec Bruce BOYCE disque OL 50045 et du disque OL 50078 : les sonates pour Piano du 18eme siècle de CPE BACH, HAYDN, KUHNAU, PARADISI, PASQUINI, SCARLATTI. .
- 1955 – Alors qu’on enregistrait John EGGINGTON à St ROCH, Pierre COCHEREAU, à l’occasion de sa nomination à Notre Dame de Paris, propose 2 années d’exclusivité à l’OISEAU LYRE. .
Les enregistrements à Notre Dame de Paris ont été réalisés par André CHARLIN. Nous avons à ce titre des notes intéressantes de Monsieur Hanson qui s’inquiète de voir les techniciens se faufiler dans les combles de Notre Dame pour suspendre le microphone au bon endroit.
Répertoire enregistré à Notre Dame : COUPERIN, VIERNE, LISZT, DUPRE et d’autres œuvres durant ces deux années d’exclusivité. .
- 5 ou 6 janvier 1956, enregistrement à l’Apollo d’une œuvre de BACH avec Kurt THOMAS. .
- Mai 1960, enregistrement à Paris de musiques de RAMEAU avec l’ensemble de l’Oiseau Lyre dirigé par Louis de FROMENT. .
- Mai 1960 – Enregistrement en l’église du LIBAN à PARIS de la musique de William BOYCE. .
- Courant 1960 - Dans un courrier, André CHARLIN explique qu’il peut graver en 4 disques le clavecin bien tempéré enregistré par Isabelle NEF un peu plus tôt.
Document : Note "nouveauté" - Archives de l'Oiseau Lyre - University of Melbourne
- 7 Avril 1961 enregistrement salle ADYAR de musique du Treizième siècle avec l’ensemble orchestral de l’OISEAULYRE (avec une courte intervention de harpe) .
- En 1961 Arthur BALSAM parle des enregistrements futurs, 5 ou 6 disques pour compléter les enregistrements de musique de Piano, devant être réalisés à Paris en avril 1962. .
- 30 avril, 2, 4 et 7 mai 1962 : enregistrement de pièces de piano par Arthur BALSAM. En tout 5H de musique de Mozart comprenant des sonates, des variations et Fantaisie et fugue, rondo, allegro en D maj. .
- 5 avril 1962 enregistrement de Béatrice et Bénédicte de BERLIOZ avec l’orchestre symphonique de Londres et Colin DAVIS. .
J’ai eu un doute sur ce disque, mais ce qui plaide en faveur d’un enregistrement CHARLIN, ce sont les documents concernant un enregistrement à Paris avec l'orchestre de Londres et Colin DAVIS et le problème survenu au moment de la gravure. Du fait d’une négligence de James BURNETT il y a eu un problème de compatibilité de lecture de la bande au moment de la gravure.
- 1964 - Réservation Salle ADYAR les : 5 et 6 mars, les 23 et 24 avril pour enregistrement de sonates de piano et de sonates de piano et violon. .
La bande master a été livrée à DECCA après juillet 1964. Le disque des Sonates piano violon de WEBER est sorti en 1965 sous la référence SOL 271. .
- 1964 - Le disque de piano de WEBER et SCHUMANN a été réalisé en Stéréo compatible et n’a pas eu de gravure française, la bande est partie directement chez DECCA. .
- 1965 - CHARLIN a enregistré à Lyon deux symphonies de HAYDN, la 88 et la 100 avec l’orchestre de l’Opéra de Lyon et Alain LOMBARD. L’enregistrement ne s’est pas bien passé et HANSON émettait des sérieux doutes quant au résultat. En avril 1965 lorsque DECCA grave les symphonies 88 et 100 il découvre effectivement un problème avec l’enregistrement surtout en ce qui concerne la N° 100.
Document : Archives de l'Oiseau Lyre - University of Melbourne
Enregistrements spécifiés CHARLIN.
Source : Extrait d'une note "nouveauté" de l'Oiseau Lyre
Kurt THOMAS – Collegium Musicum – Académie de Musique de DETMOLD.
La passion selon St MATTHIEU – 4 LD – OL 50 113/4/5/6 gravure anglaise.
Oratorio de NOEL – 3 LD – OL 50 001/2/3 gravure anglaise.
La passion selon St JEAN – 3 LD – OL 50 023/4/5 gravure anglaise.
Messe en SI – BACH – 3 LD – OL 50 094/5/6 gravure anglaise.
H. SCHUTZ – La Nativité – OL 50 020.
BACH Cantate 70, 147 – OL LD 164 (France) .
BACH Cantate 21, 68 – OL LD 165 (France) .
Motets de SCHUTZ – Motets de BACH.
Source : Extrait de catalogues de l'Oiseau Lyre
OL LD 59 (OL 50007) .
Jean Chrétien BACH – Symphonie Op 18 N°4 et symphonie Op 9 N°2
HAYDN – Concerto pour clavecin en D Maj.
Orchestre LAMOUREUX – Pierre COLOMBO – clavecin Isabelle NEF.
OL LD 67 (OL 50043) .
DURANTE, MARCELLO, FROBERGER, PACHELBEL, HAENDEL - Clavecin Ruggero GERLIN
– Une face Italienne et une face Allemande.
Considéré par la critique comme : “admirable”
Les bandes TT 249 / TT 250 – concerto de WEBER font bien partie des enregistrements CHARLIN de même que les bandes TT 51 – 52 HAYDN en trio et 265 / 266 RAMEAU en trio.
OL 50 104 – TT 125/126 - Chapelle de Bourgogne. .
Lors d’une demande de copie André CHARLIN mentionne que cette bande pose des problèmes et qu’elle a certainement été enregistrée en Belgique.
En fait les bandes du premier disque "Chapelle de Bourgogne" sont issues de repiquage des enregistrements 78 tours réalisés avant 1949.
A suivre, les disques enregistrés par André CHARLIN pour le compte de l'OISEAU LYRE.